Elastomères

    Mis à part le latex naturel (sève tirée de l'Hévéa), les autres élastomères, ou caoutchouc, sont obtenus par synthèse chimique. Le néoprène fut le premier élastomère synthétique (1930).

On peut les classer en deux grandes catégories :

Élastomères vulcanisés.

    Ce sont les plus traditionnels.
La vulcanisation consiste à incorporer du soufre au caoutchouc de manière à améliorer la résistance tout en maintenant leur élasticité. Il peuvent être moulés ou extrudés.
Principales nuances :
latex naturel,
nitrile,
butyle,
chloroprène,
EPDM (éthylène- propylène),
SBR (styrène butadiène).
Élastomères thermoplastiques :

    Plus récents, ils ont les qualités des élastomères haut de gamme, avec en plus la simplicité de mise en oeuvre des thermoplastiques.
Principales nuances : 
Polyuréthane (PUR) : grande dureté, résistance à l'abrasion et au déchirement, faible tenue à la chaleur et à l'humidité.
Polyacrylates (ACM) : résistance en température, à l'huile et à l'ozone de l'air, faible tenue à l'eau.
Silicones (VMQ et PVMQ) : résistent aux hautes et basses températures tout en conservant une bonne résistance mécanique, mais tenue moyenne à l'huile.
Applications :

    Pneumatiques, courroies, tapis, tuyaux, amortisseurs, joints d'étanchéité, chaussures ...

Propriétés principales :

    Leur capacité à s'allonger sans se rompre est très élevée (leur élasticité peut aller jusqu'à 1000%), mais en contre-partie leur rigidité est faible.